Le budget 2025, définitivement adopté par le Parlement le 6 février, impose une réduction drastique des dépenses publiques, avec une baisse d’environ 4 milliards d’euros pour le ministère du Travail par rapport à 2024. Ce plan d’austérité, mené par le gouvernement Bayrou, impacte fortement les dispositifs liés à l’apprentissage et aux contrats aidés, bien que France Travail soit préservé.
Des coupes budgétaires majeures
Le budget alloué à l’emploi et à la formation chute à 20 milliards d’euros, contre 23,7 milliards en 2024.
La suppression de certaines aides, notamment celles destinées aux apprentis et aux emplois aidés, est actée.
Les contrats aidés (PEC) passent de 50 000 à 30 000-35 000 financements en 2025, avec une durée réduite.
Impact sur la formation professionnelle
Compte personnel de formation (CPF) : Fin de l’éligibilité des formations non certifiantes.
Aide à l’embauche des apprentis : Montant réduit à 5 000€ pour les TPE/PME et 2 000€ pour les autres entreprises (contre 6 000€ auparavant).
Prise en charge des formations par les Opco revue à la baisse, notamment pour les formations à distance.
Conséquences pour les acteurs de l’emploi
France Travail maintient ses effectifs malgré la hausse du chômage.
Les missions locales, l’IAE (Insertion par l’Activité Économique) et l’Afpa voient leurs financements stabilisés, mais en baisse réelle à cause de l’inflation.
Une réserve de précaution élevée pourrait encore limiter les budgets disponibles.
Un avenir incertain pour la formation et l’insertion professionnelle
Avec ces coupes budgétaires, l’accès à la formation et aux dispositifs d’insertion devient plus difficile, mettant en péril l’accompagnement des publics fragiles et la montée en compétences des salariés. La mobilisation des acteurs du secteur sera cruciale pour atténuer les effets de ces restrictions.
Source : CFTC Formation Professionnelle
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